Parcours

(propositions Mag v1.0)

En région parisienne depuis 2002, je suis né à Marseille. À travers des rencontres marquantes, je me forme au chant polyphonique et géorgien. Ma faculté à écouter l’autre, son chant qui est une parole, me porte vers le « coaching vocal » et en 2019 j’obtiens un diplôme national de formateur vocal.

De la fenêtre de la cuisine, dans les quartiers bétonnés du nord de la Marseille, en me penchant un peu, je voyais la mer et tous les jours les goélands me ramenaient l’air du large. Le chant et l’ailleurs se sont confondus, mes yeux et mes oreilles ont accroché cet horizon lointain et le voyage a commencé.

En 2002, en arrivant en région parisienne, j’intègre un chœur polyphonique de chants traditionnels. Je m’engouffre avec gourmandise dans ces terres inconnues, où je fais une rencontre décisive : le chant géorgien.

En 2008, je rejoins l’ensemble Marani, puis Mze Shina quelques années plus tard. Il reste de cette magnifique expérience géorgienne trois disques et une connaissance assez approfondie de cette musique.

Au début des années 2010, avec l’ensemble Divers(i)ons, je joue et je chante dans Le Voyage de Kalino, un spectacle monté à partir de l’un de mes textes. Cette expérience est décisive et ne sera pas étrangère à une nouvelle aventure, quelques années plus tard, avec Mze Shina cette fois : Odoïa, une œuvre chantée-jouée sur un répertoire de chants géorgiens, mise en scène par Rozenn Fournier.

Si la scène est toujours présente, il est est devenu important pour moi de transmettre toutes les traces de mes traversées musicales.

En 2017, je me mets dans les pas de Richard Cross, qui m’ouvre en grand les portes du « coaching vocal ». Son enseignement transforme ce que je sais de la voix, modifie en profondeur ma perception du corps d’un chanteur. J’apprends à écouter. Cette qualité d’attention à l’autre me permet de travailler avec tout type de public : enfants, adultes, chanteuses et chanteurs autistes, amateurs, professionnels… Ma formation dans son école débouche sur un diplôme national de formateur vocal en 2019.

Entre-temps, en 2018, je travaille ma lutherie avec Emmanuel Pesnot. Avec lui, en plus d’affiner la conscience de mon corps chantant, je découvre l’évident : le chant est une parole. Cette révélation a véritablement changé ma vie d’artiste et de passeur.

Aujourd’hui, en tant que chanteur, j’explore cette parole, la mienne, auprès de Martina A. Catella, ethnomusicologue et fondatrice de l’école des Glottes-trotters. L’ailleurs que j’étais allé chercher dehors devient une exploration intérieure, personnelle. Mon enseignement est très imprégné de son travail.

Rajouter des dates de concerts, disc – façon cv artistique

TEXTE ORIGINAL

De la voix à la parole
Ma route

Je suis né à Marseille, dans les quartiers bétonnés du nord de la ville. De la fenêtre de la cuisine, en me penchant un peu, je voyais la mer, et tous les jours les goélands me ramenaient l’air du large. Le chant et l’ailleurs se sont confondus, mes yeux et mes oreilles ont accroché cet horizon lointain et le voyage a commencé.

En 2002, en arrivant en région parisienne, j’intègre un chœur polyphonique de chants traditionnels. Je m’engouffre avec gourmandise dans ces terres inconnues, où je fais une rencontre décisive : le chant géorgien.

En 2008, je rejoins l’ensemble Marani, puis Mze Shina quelques années plus tard. Il reste de cette magnifique expérience géorgienne trois disques et une connaissance assez approfondie de cette musique.

Au début des années 2010, avec l’ensemble Divers(i)ons, je joue et je chante dans Le Voyage de Kalino, un spectacle monté à partir de l’un de mes textes. Cette expérience est décisive et ne sera pas étrangère à une nouvelle aventure, quelques années plus tard, avec Mze Shina cette fois : Odoïa, une œuvre chantée-jouée sur un répertoire de chants géorgiens, mise en scène par Rozenn Fournier.

Si la scène est toujours présente, le temps vient de transmettre les traces de mes traversées musicales.

En 2017, je me mets dans les pas de Richard Cross, qui m’ouvre en grand les portes du « coaching vocal ». Son enseignement transforme ce que je sais de la voix, modifie en profondeur ma perception du corps d’un chanteur. J’apprends à écouter. Cette qualité d’attention à l’autre me permet de travailler avec tout type de public : enfants, adultes, chanteuses et chanteurs autistes, amateurs, professionnels… Ma formation dans son école débouche sur un diplôme national de formateur vocal en 2019.

Entre-temps, en 2018, je travaille ma lutherie avec Emmanuel Pesnot. Avec lui, en plus d’affiner la conscience de mon corps chantant, je découvre l’évident : le chant est une parole. Cette révélation a véritablement changé ma vie d’artiste et de passeur.

Aujourd’hui, en tant que chanteur, j’explore cette parole, la mienne, auprès de Martina A. Catella, ethnomusicologue et fondatrice de l’école des Glottes-trotters. L’ailleurs que j’étais allé chercher dehors devient une exploration intérieure, personnelle. Mon enseignement est très imprégné de son travail.