Balla Mondu

Coeur Balla Mondu - Chorale

Le nom du groupe
« Balla Mondu » est tiré du refrain d’un chant corse, Giramondu. Le giramondu, c’est le vagabond, celui qui parcourt le monde sans attaches. C’est aussi celui qui fait « danser le monde » sous ses pas.

Carte d’identité

Nom : Balla Mondu
Nature : choeur de chants traditionnels polyphoniques a cappella
Transmission orale, sans partitions
Lieu de répétition : Ehpad Alice Prin, 9 rue Maria Helena Vieira da Silva, Paris 14
Jours de répétition : tous les mardis, 19h-21h, hors vacances scolaires
Tous les niveaux sont acceptés

L’histoire du groupe

Quand je deviens passeur, en 2016, je me trouve face à une difficulté de taille : monter ex nihilo un choeur de chants populaires, c’est-à-dire trouver des chanteuses, des chanteurs et un lieu pour nous accueillir.
Je fais une première rencontre décisive. Jean-Noël Bertrand est président de l’association Kalédoïk, qui propose des cours de musique dans le 14e arrondissement de Paris. Lorsque je lui parle de mon projet d’ensemble polyphonique, il est très enthousiaste et imagine tout de suite quelles salles seraient susceptibles de correspondre à mes souhaits. Il m’en donne la liste et me dit : « Rappelle-moi quand tu as fait le tour et je t’intègre à mon équipe de profs. »
Me voilà donc à déambuler dans le 14e, que je redécouvre par le prisme de l’art. Salles de musique, salles de théâtre, centres culturels, un tissu associatif et privé où les gens du quartier se rencontrent, chantent, jouent, peignent ensemble… Et puis je pousse une porte, un peu par hasard, juste parce que la devanture est accueillante, et Danièle Léon me reçoit, m’ouvre l’espace de son petit théâtre, l’Atelier du verbe. C’est là que je commencerai.
Il ne manque plus qu’à trouver les voix… J’active mon réseau, Jean-Noël le sien. À nous deux, nous rassemblons une douzaine de personnes pour la première séance, pendant laquelle je transmets un chant géorgien, Mukha tsontsilens, le premier de l’histoire du groupe, donc ! Sept d’entre elles décideront de rester, six femmes et un homme à l’origine d’une belle aventure polyphonique et humaine.

Le premier concert

Au mois de juin 2017, au Moulin à café, un café associatif dans le quartier Pernéty, en première partie d’un groupe aguerri de musique des Balkans, avec micros et un effectif amputé de plusieurs personnes. Nous étions toutes et tous en nage, et ce n’était pas dû qu’au climat… Jetés sans filet dans des chants exigeants, à plusieurs voix, en langues étrangères et sans instruments, face à des gens qui ne nous connaissaient pas, et pour cause, venus entendre le groupe suivant.
Il n’y a pas eu de miracle artistique : nos voix n’étaient pas très ensemble, les chants bancals et les corps contraints. Mais ce fut une excellente expérience : dans les pires conditions possibles, nous pouvons chanter !
Le groupe a évolué, d’autres chanteuses et chanteurs l’ont intégré, nous avons acquis de l’expérience, mais nous avons gardé dans notre ADN ces premiers temps et nous nous produisons dès que possible. Pour la joie de partager nos chants !

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